Nous sommes présentement le soir de Noël et alors que je faisais niquer mes Sims entre deux quintes de toux, je me disais que j’allais passer vous faire un coucou… Coucou que vous ne verrez que demain, si vous n’avez que ça à foutre, alors que j’aurai le fion sur ma moto et un kleenex coincé dans chaque narine.
Lundi dernier en arrivant au boulot, je jetais un coup d’œil dubitatif aux multiples statues illuminées installées sur la place. Je me suis surprise à ne trouver aucun sens à tout ce bordel.
C’est pas que j’aime pas Noël, c’est juste que je ne suis ni catholique ni très attirée par l’aspect commercial des fêtes. Je ne me sens toujours pas concernée par la naissance du ptit Jésus, et suis un peu dérangée par l’idée d’être obligée d’acheter des cadeaux, même si je le fais, au final. Je pars du principe qu’on peut bouffer avec ses proches toute l’année et s’offrir des cadeaux n’importe quand. Mais l’approche des fêtes et de l’ambiance qui va avec ne me dérangent pas, je trouve ça même agréable quand on fait abstraction des gens complètement angoissés par leurs préparatifs. Sans rire je me surprends même à trainer dans le canap devant un ou deux films de Noël, mais pas plus! La niaiserie me met mal à l’aise.
Bref, sur le coup je me suis trouvée limite aigrie! Noël avait même pas commencé que j’étais déjà blasée. Ça peut venir de moi car je m’ennuie très vite des choses, mais quand-même, Noël, on est dedans dès le… Premier novembre!!!
La première a sauter dans le mood c’est Maria qui se met à chouiner pour son chèque annuel dès minuit alors qu’on n’a pas terminé de bouffer les bonbons d’Halloween. Sur ses talons les plateformes de streaming balancent les sorties 2022 à base de chemises à carreaux et de bleds perdus du Minnesota – valeurs surannées mais sûres – les chaines TV aussi je suppose. Aux alentours du 15 (si ce n’est pas avant Halloween d’ailleurs) les premières illuminations sautent sur les lampadaires. Fin novembre tout le monde a planté son sapin Ikea dans son salon parce que je cite “ça réconforte”. On enchainera avec quatre jours de marché de Noël et la nuisance sonore qui va avec, à base de Maria Carey justement, et de Céline Dion qui n’inventent rien pas même un nouvel arrangement. Puis arrivera une pluie de publicités pour acheter ci et ça puisque c’est bien là le but de Noël. Et on se finira dans les centres commerciaux bourrés de gens dans un état second.
Ceci fait moi au 16 décembre mes sapins de Noël me ressortent par les yeux, tout ce bordel me l’a tellement coupée que j’ai même pas mangé un chocolat et je n’ai qu’une hâte c’est d’être au 26 pour démonter tout ce foutoir.
Je sais pas si je suis la seule dans ce cas, mais je fais une overdose de bruits de clochettes et de trucs qui clignotent. Noël, ça dure trop longtemps.
C’est certes toujours très tentant de suivre cette mouvance, mais je pense que l’an prochain je ne me laisserai pas embarquer dans sa précocité vu le résultat 😀 .
Sur ce mes petites Michelines, je vous souhaite de très belles fêtes ici et maintenant, car je ne repasserai probablement pas par ici avant l’an prochain. Prenez soin de vous!
Blogueuse [qui pique] depuis l’an de grâce 2000, j’ai à cœur de râler très régulièrement afin de me préserver d’une éventuelle ulcération gastrique.
Photographe professionnelle, geek convaincue, clubbeuse invétérée… Et plus du tout végétarienne. Antithéiste et antipolitique (bien qu’il m’arrive de m’égarer), j’aime quand-même squatter les églises quand j’en ai marre des gens et voter des feuilles de PQ, mais pas les deux en même temps ça ferait désordre. N’ayant rien à dire de plus que ce que vous pensez déjà savoir, n’oubliez pas de fermer la porte en sortant, merci!